Geoffroy Roux de Bézieux a pas mal choqué en appelant à relancer la machine économique sans attendre. Comme si rien ne devait changer entre « l’ancien monde et le nouveau monde ».

Mais si, des choses doivent changer ! Mais peut-être pas de là ou on croit.

Je vous livre ma réflexion.

La consommation, en dehors des produits basiques, est à mon sens produite par un stress, un manque d’amour. Les amoureux sont seuls au monde et se suffisent d’un bord de rivière ou d’un coucher de soleil.

Mais quand l’amour disparaît (et le simple plaisir d’être avec son prochain), quand la vie ça devient métro boulot, dodo, on doit animer la vie, ou ranimer l’ego en allant au restaurant, en s’achetant une belle voiture, une belle maison … un peu à l’emporte pièce mais pas si faux, réfléchissez !

Et donc la première priorité du monde c’est retrouver la fraternité, l’amitié, l’amour mutuel. Sans exclusive, sans exclusion, ni du pauvre, ni du riche, ni du blanc, ni du noir. Et plus nous aimerons, plus nous aurons d’amour en retour. Sur le sujet des patrons, comment leur donner envie d’aimer les gens et de faire du social, si on passe notre temps à ne pas les aimer ? J’ai eu de grands patrons dont le social était la première cause. mais en ce vieux temps, les patrons étaient aimés, même riches.

Bon, c’est pas gagné ce que je propose ! 🙂 … sauf si, collectivement, c’est ça qu’on veut et qu’on fait essaimer.

Et le mouvement, c’est le citoyen qui doit le commencer.

Si Le citoyen réduit la consommation, et l’assume, l’Entreprise sera amenée à réduire ses ventes, le travail qu’elle offre, le temps de travail, et du coup probablement baisser les salaires mais qui ne serviront plus autant puisqu’on achètera moins.

En contrepartie on peut l’amener à offrir plus de respect, plus de partage, plus de bonheur en quelque sorte. Totalement orientée vers le vrai besoin des gens. Puisque construite des gens eux même.

Premier scénario plutôt satisfaisant non ? 🙂

Mais si c’est de l’Entreprise qu’on exige qu’elle réduise son offre, qu’elle augmente ses coûts, sans contrepartie, et avec toujours la même demande de consommation, dans un monde mondialisé, les acheteurs iront là ou c’est moins cher, plus compétitif, et la première Entreprise fermera. Supprimant non seulement le travail, mais supprimant aussi toute sa capacité à modifier « tranquillement » le monde vers un meilleur. Dommage !

Oui on va me traiter d’utopiste. Peut-être même de pro-patron. Pourquoi pas. J’aime les patrons. mais j’aime aussi profondément leurs équipes. L’un ne va pas sans l’autre !

Et moi, à la campagne dans un environnement paisible, je n’ai pas besoin d’aller en avion voir le machu picchu, ni besoin de commander d’innombrables chaussures chez Zalendo pour me sentir heureux. Croiser mes voisin. Intervenir dans des entreprises ou je rencontre beaucoup de gens que j’apprécie, me comble parfaitement.

OK je vais avoir du mal à renoncer au ski et à la voile. J’ai mes propres contradictions. Mais cela remet-il le fond de ce que je propose en cause ?

Bien amicalement.

PS : Alors, qui crée un think tank sur – créer le bonheur du monde ? (nouvel indicateur autre que le PIB)

https://www.lefigaro.fr/societes/geoffroy-roux-de-bezieux-la-reprise-c-est-maintenant-20200410